Guide
Pôle de ressources AKIVI sur l'anatomie du corps de l'homme et de la femme
Nous vous présentons des données générales sur l’anatomie humaine. Si vous souhaitez bénéficier de cours personnalisés, de vidéos, d’examens corrigés, de QCMs, téléchargez et connectez-vous à l’application d’anatomie AKIVI.
Bienvenue sur la page d’accueil du pôle de ressources anatomiques de l’application AKIVI ! Cette page définit tout d’abord les différents appareils anatomiques. Un appareil anatomique désigne des ensembles d’organes et de tissus qui travaillent ensemble pour assurer une fonction spécifique au sein du corps. Voici une présentation des principaux appareils étudiés dans un cursus en santé.
Appareil digestif
Cet appareil comprend les organes qui participent à la digestion, c’est-à-dire à la transformation et l’assimilation des aliments. Les principaux organes sont :
la bouche, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le côlon et les glandes annexes : foie, pancréas, vésicule biliaire.
Appareil respiratoire
Cet appareil assure l’oxygénation du sang et l’élimination du dioxyde de carbone. Il comprend : les voies respiratoires (nez, pharynx, larynx, trachée, bronches) et les poumons où se déroulent les échanges gazeux.
Appareil cardiovasculaire
Il assure la circulation du sang pour approvisionner les organes en oxygène et nutriments et éliminer les déchets. Ses composants sont : le cœur qui pompe le sang et les vaisseaux sanguins (artères, veines, capillaires).
Appareil urinaire
Cet appareil filtre le sang pour éliminer les déchets et maintenir l’équilibre des liquides dans le corps. Il inclut : les reins, les uretères, la vessie et l’urètre.
Appareil génital
Ce système est responsable de la reproduction. Il se différencie entre hommes et femmes. Chez la femme : ovaires, trompes utérines, utérus, vagin, clitoris. Chez l’homme : testicules, épididymes, canal déférent, prostate, pénis.
Appareil locomoteur
Cet appareil permet le mouvement et le maintien de la posture. Il est composé des systèmes : osseux (squelette) et les articulations, et du système musculaire qui permet la contraction pour le mouvement.
Appareil neurologique
L’appareil nerveux contrôle et coordonne toutes les fonctions du corps. Il est divisé en 3 parties. Le système nerveux central : cerveau et moelle épinière. Le système nerveux périphérique : nerfs crâniens et spinaux, plexus nerveux et nerfs périphériques. Le système nerveux autonome : sympathique et parasympathique.
Appareil endocrinien
Ce système inclut les glandes qui sécrètent des hormones pour réguler diverses fonctions comme la croissance, le métabolisme et la reproduction. Les glandes principales sont l’hypophyse, la thyroïde, les surrénales, le pancréas, les gonades (ovaires et testicules). Il existe également des ilots de cellules endocrines au seins d’autres organes (des organes qui ne sont pas des glandes) comme : l’estomac, l’intestin grêle. Ces cellules participent à un système appelé ‘système endocrinien diffus’.
Appareil lymphatique et immunitaire
Cet appareil est crucial pour la défense de l’organisme contre les infections et pour maintenir l’équilibre des fluides. Il comprend les vaisseaux lymphatiques, la rate, le thymus et les lymphonoeuds.
Ces appareils sont tous interconnectés et fonctionnent ensemble pour maintenir l’homéostasie, c’est-à-dire l’équilibre interne du corps humain.
Extraits de cours d’anatomie, QCMs pour s’entraîner aux examens, extraits de dissections 3D et autres animations vidéo telles que cette modélisation présentée ci-dessous agrémentent le lecteur à chaque étape de son voyage au sein du pôle de ressources anatomiques d’AKIVI. Rappelons que ces contenus sont complémentaires à ceux proposés en freemium ou premium sur l’application AKIVI. Téléchargez AKIVI gratuitement sur les stores !
AKIVI propose un autre regard sur le corps humain en présentant l’anatomie topographique. L’anatomie topographique étudie les relations spatiales entre les structures anatomiques dans des régions spécifiques du corps, comme la tête, le thorax ou les membres. Elle est essentielle pour la chirurgie et l’imagerie médicale, car elle permet de localiser précisément les organes, nerfs et vaisseaux sanguins. Cette discipline se concentre sur l’interaction fonctionnelle des structures dans un espace restreint. Elle est largement utilisée dans la pratique clinique pour le diagnostic et les interventions chirurgicales.
Les documentations anatomiques constituant le pôle de ressources d’AKIVI ont été rédigées par les rédacteurs de l’application AKIVI. Pour y accéder, naviguez à travers les liens qui vous sont proposés dans les paragraphes. Ceux-ci approfondiront vos connaissances sur les sujets connexes. Ces documentations électroniques d’AKIVI ont été par la suite validées puis complétées par le Docteur Florian Bernard – neurochirurgien au CHU d’Angers, maître de conférences en anatomie à la Faculté de Santé d’Angers.
Pour suivre des cours vidéo d’anatomie, visualiser des dissections 2D et 3D, tester ses connaissances avec des QCMs et découvrir d’autres contenus interactifs, téléchargez AKIVI sur les stores… Ce pôle de ressources est ainsi complémentaire au parcours immersif proposé par l’application d’anatomie AKIVI. Les 2 plateformes (site Internet et application) proposent ainsi leurs propres contenus uniques… et complémentaires. Bonne navigation !
La tête de l’anatomie de l’homme et de la femme est une structure composée d’éléments osseux, musculaires, nerveux et vasculaires. Elle se divise en deux parties : le crâne et la face.
Le crâne est une structure osseuse rigide composée de huit os principaux : l’os frontal, les deux os pariétaux, les deux os temporaux, l’os occipital, l’os sphénoïde et l’os éthmoïde. L’os frontal forme le front et la partie supérieure des orbites tandis que les os pariétaux forment la partie supérieure et latérale du crâne. Situés sur les côtés de la tête, les os temporaux abritent les structures de l’oreille. Ils contribuent à la formation de la base du crâne. L’os occipital localisé à l’arrière du crâne contient le foramen magnum par lequel passe la moelle spinale (aussi appelée ‘moelle épinière’). L’os sphénoïde qui possède une forme de papillon se trouve à la base du crâne. Il soutient les structures cérébrales tandis que l’os éthmoïde – situé entre les orbites – participe à la formation du septum nasal et des cavités nasales.
La face est attachée quant à elle à la partie antérieure de la base du crâne. Elle contient les voies aériennes et digestives supérieures. Les os de la face sont les os maxillaires, la mandibule, les os zygomatiques, les os nasaux, les os lacrymaux, le vomer et les cornets nasaux inférieurs. Les os maxillaires soutiennent les dents supérieures. La mandibule constitue la mâchoire inférieure. La mandibule soutient les dents inférieures. Les os zygomatiques forment les pommettes. Les os nasaux structurent le nez. Les os lacrymaux participent à la formation des canaux lacrymaux. Le vomer contribue au septum nasal. Pour finir, les cornets nasaux inférieurs augmentent la surface des cavités nasales pour le conditionnement de l’air (humification et réchauffement).
L’anatomie de la tête humaine contient les organes sensoriels principaux : les yeux (vision), les oreilles (audition), le nez(olfaction), la langue (gustation) et la peau du visage (toucher). Les yeux situés dans les orbites captent la lumière et envoient des signaux visuels au cerveau via le nerf optique. Les oreilles constituées de l’oreille externe, moyenne et interne transforment les ondes sonores en signaux électriques transmis au cerveau par le nerf auditif. Le nez détecte les molécules odorantes et envoie des informations olfactives au cerveau via les nerfs olfactifs. La langue avec ses papilles gustatives perçoit les saveurs et envoie des signaux gustatifs au cerveau via plusieurs nerfs crâniens. La peau du visage, riche en récepteurs sensoriels, détecte la pression, la température et la douleur, transmettant ces informations au cerveau.
Les douze paires de nerfs crâniens contrôlent les fonctions sensorielles et motrices de la tête et du cou – permettant ainsi des fonctions de la mastication, de la déglutition, des expressions faciales et des mouvements oculaires. Les muscles de la tête – y compris les muscles faciaux – permettent des expressions complexes et la mastication, en plus de divers mouvements de la tête et du cou. Les muscles responsables de la mastication sont innervés par le nerf trijumeau. Les muscles responsables de la mimique faciale sont innervés par le nerf facial. Les vaisseaux sanguins, notamment les artères carotides externes et les veines jugulaires externes assurent l’irrigation et le drainage des tissus de la tête.
Le cou relie la tête au thorax. Le cou est une région anatomique complexe comprenant des structures osseuses, musculaires, nerveuses et vasculaires essentielles.
Les composantes osseuses du cou sont les sept vertèbres cervicales (C1 à C7) qui supportent la tête. Elles permettent aussi une grande amplitude de mouvements. La première vertèbre, l’atlas et la seconde, l’axis, sont conçues pour permettre la rotation et les mouvements de bascule de la tête. Le cou contient également l’os hyoïde, un os en forme de U qui ne s’articule avec aucun autre os mais est crucial pour la déglutition et la parole.
L’anatomie du cou est constituée par ailleurs de muscles se divisant en deux groupes principaux : les muscles superficiels et les muscles profonds. Les muscles superficiels incluent le sternocléidomastoïdien et le trapèze, responsables des mouvements de flexion, d’extension et de rotation de la tête. Les muscles profonds tels que les scalènes et les muscles prévertébraux stabilisent les vertèbres cervicales. Les muscles scalènes sont également des muscles inspirateurs accessoires. Le cou abrite également des muscles impliqués dans la déglutition et la phonation comme les muscles supra- et infra-hyoïdiens.
Les structures nerveuses et vasculaires du cou sont complexes. Les artères carotides communes se divisent en artères carotides internes et externes fournissant du sang oxygéné au cerveau, au cou et aux structures de la tête (face et encéphale). Les veines jugulaires – internes et externes – assurent le drainage du sang désoxygéné. Le plexus brachial (réseau de nerfs situés dans le cou) innerve les membres supérieurs. De plus, les nerfs crâniens comme le nerf vague (X) et le nerf accessoire (XI) traversent cette région et régulent les fonctions parasympathiques et le mouvement des muscles.
L’anatomie du tronc humain se constitue du thorax, de l’abdomen, le petit bassin et le dos. Le tronc forme la partie centrale du corps et abrite les organes vitaux.
Le thorax est la partie supérieure du tronc située au-dessus du diaphragme qui le ferme en bas. Ses parois sont constituées par les éléments du squelette thoracique et complétés par les muscles thoraciques et leurs fascias. Ces parois délimitent la cavité thoracique. La cage thoracique, composée de douze paires de côtes, du sternum et des vertèbres thoraciques, protège le cœur et les poumons. Les côtes sont attachées aux vertèbres thoraciques à l’arrière et, à l’avant, les dix premières paires se connectent au sternum via le cartilage costal. Ce qui forme une structure flexible facilitant la respiration. Le diaphragme sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale. C’est le muscle inspirateur principal.
L’abdomen contient les organes du système digestif et de l’appareil excréteur. L’abdomen est la partie du tronc comprise entre le thorax au dessus et au dessous le petit bassin (synonyme : pelvis). Sa limite avec le thorax est formée par le diaphragme et avec le pelvis (ou petit bassin), par un anneau osseux, l’ouverture supérieure du pelvis ou détroit supérieur des obstétriciens. Selon les reliefs osseux, l’abdomen est divisé en trois étages : thoraco-abdominal, abdominale pur et grand bassin (le grand bassin est la partie de l’abdomen située au dessus du détroit supérieur). Il est formé en avant d’une cavité péritonéale contenant la majeure partie du tube digestif, foie, rate, pancréas et en arrière du rétropéritoine comportant aorte abdominale et veine cave inférieure sur la ligne médiane et dans les fosses lombaires, les reins et les surrénales.
Le pelvis est une cavité contenant deux loges viscérales chez l’homme (digestive et génito-urinaire) et trois loges chez la femme (digestive, génitale et urinaire). Il est situé à la partie inférieure du tronc. Le Pelvis est limité en arrière par le sacrum, latéralement par l’os coxal sous la ligne arquée et en avant par le pubis et la symphyse pubienne. La paroi supérieure est formée par le détroit supérieur, constitué en arrière par le promontoire et l’aileron sacral, latéralement par la ligne arquée de l’os coxal et en avant par le pubis et la symphyse pubienne. La paroi inférieure est formé par le plancher pelvien, constitué par le muscle élévateur de l’anus. Le pelvis comprend un étage péritonéal supérieur, en rapport avec la cavité péritonéale, et un étage sous-péritonéal appartenant à l’espace extra-péritonéal, inférieur. Le pelvis est séparé de la cavité abdominale en haut par le détroit supérieur. Le pelvis est séparé du périnée en bas par le diaphragme pelvien (aussi appelé « plancher pelvien »).
Le dos correspond à la face postérieure du tronc. Il est principalement constitué de la colonne vertébrale et des muscles paraspinaux, soutient le corps et protège la moelle spinale. La colonne vertébrale est formée de 33 vertèbres, divisées en régions cervicale, thoracique, lombaire, sacrée et coccygienne. Chaque vertèbre est séparée par des disques intervertébraux qui agissent comme des amortisseurs et permettent la flexibilité. Les muscles du dos – y compris les muscles érecteurs du rachis – facilitent les mouvements du tronc et le maintien de la posture.
Les membres supérieurs de l’homme et la femme correspondent à chacune des deux parties du corps attachée latéralement à la partie haute du thorax par la ceinture scapulaire. Le membre supérieur se compose de six segments articulés : l’épaule, le bras, le coude, l’avant-bras, le poignet et la main. Sa fonction essentielle est de porter la main, organe de la préhension, vers tous les points de l’espace. Le squelette des membres supérieurs est constitué de 30 os par membre : l’humérus dans le bras, le radius et l’ulna dans l’avant-bras, les os du carpe (scaphoïde, lunatum, triquetrum, pisiforme, trapèze, trapézoïde, capitatum, hamatum) formant le poignet, les métacarpiens formant la paume de la main, et les phalanges composant les doigts. Elle comprend différentes articulations : L’articulation de l’épaule, où la tête de l’humérus s’articule avec la cavité glénoïde de la scapula permet une grande amplitude de mouvement. L’articulation du coude, formée par l’humérus, le radius et l’ulna, permet la flexion et l’extension de l’avant-bras. Le poignet et les nombreuses articulations des doigts offrent une précision et une flexibilité considérables.
Les muscles des membres supérieurs se divisent en plusieurs groupes, notamment les muscles de l’épaule (deltoïde, supra-épineux, infra-épineux, subscapulaire, petit rond, grand rond), les muscles du bras (biceps brachial, coraco-brachial et brachial, triceps brachial), les muscles de l’avant-bras (fléchisseurs et extenseurs du poignet et des doigts), et les muscles intrinsèques de la main (thénar, hypothénar, interosseux, lombricaux). Les nerfs principaux, issus du plexus brachial, innervent ces muscles et incluent les nerfs radial, médian, ulnaire, musculo-cutané et axillaire. Les artères principales sont l’artère sous-clavière, l’artère axillaire, l’artère brachiale, l’artère radiale et l’artère ulnaire. Les veines profondes correspondantes sont satellites des artères (radiale, ulnaire, brachiale, axillaire sous clavière). Il existe aussi des veines sous-cutanées : notamment les veines céphalique, basilique qui permettent le retour veineux. Ensemble, ces structures permettent des mouvements complexes, la manipulation fine, et assurent la force nécessaire pour les activités quotidiennes.
L’anatomie des membres inférieurs chez l’homme et la femme correspond à chacune des deux parties du corps humain attachées symétriquement au tronc par l’intermédiaire de la ceinture pelvienne. Le membre inférieur comporte six segments articulés : la hanche, la cuisse, le genou, la jambe, la cheville et le pied. Sa fonction essentielle est la locomotion, permettant de soutenir le corps et de le déplacer. Le squelette des membres inférieurs est constitué de 30 os par membre : le fémur dans la cuisse, le tibia et la fibula (péroné) dans la jambe, les os du tarse (talus, calcanéus, naviculaire, cuboïde, cunéiformes) formant la cheville, les métatarsiens formant la partie dorsale du pied, et les phalanges composant les orteils.
Les muscles des membres inférieurs se divisent en plusieurs groupes :
– Les muscles de la hanche (2 plans postérieurs et un plan antérieur).
– Les muscles de la cuisse (loge antérieure et postérieure).
– Les muscles de la jambe (loge antérieure, latérale et postérieure).
– Les muscles du pied.
Ces muscles jouent des rôles essentiels dans la stabilisation de la hanche et les mouvements comme la marche, la course, et les changements de direction. Les principaux nerfs, issus du plexus lombo-sacral, innervent ces muscles et incluent le nerf fémoral (en avant), le nerf sciatique (en arrière) et ses branches (le nerf tibial et le nerf fibulaire commun). Les artères principales sont l’artère iliaque externe, l’artère fémorale, l’artère poplitée, l’artère tibiale antérieure et postérieure, ainsi que l’artère fibulaire (branche de l’artère tibiale postérieure). Les veines profondes sont satellites des artères (fémorale, poplitée, tibiales). Il existe des veines sous-cutanées comme la grande et la petite saphène qui assurent le retour veineux. Ensemble, ces structures permettent les mouvements nécessaires à la marche, au saut, et à d’autres formes de locomotion.
Les muscles de la hanche se divisent en plusieurs groupes, principalement les muscles fessiers, pelvi-trochantériens, et ceux du groupe antérieur. Voici une liste détaillée des muscles de la hanche !
Groupe des muscles fessiers
Groupe des muscles pelvi-trochantériens
Groupe antérieur (fléchisseurs de la hanche)
Les muscles de la cuisse :
Loge antérieure (fléchisseurs de la hanche et extenseurs du genou)
Muscle du quadriceps : Il est composé de quatre chefs musculaires :
– Droit de la cuisse : Fléchit la hanche et étend le genou.
– Vaste latéral : Extenseur du genou.
– Vaste médial : Extenseur du genou.
– Vaste intermédiaire : Extenseur du genou.
Sartorius : Le plus long muscle du corps, fléchit, abducte (écarte) et tourne latéralement la hanche, et fléchit le genou.
Loge postérieure (extenseurs de la hanche et fléchisseurs du genou)
Biceps fémoral :
– Partie longue : Extenseur de la hanche et fléchisseur du genou.
– Partie courte : Fléchisseur du genou.
Semi-tendineux : Extenseur de la hanche et fléchisseur du genou.
Semi-membraneux : Extenseur de la hanche et fléchisseur du genou.
Ces muscles sont essentiels pour des mouvements comme la marche, la course et les actions impliquant la flexion et l’extension des membres inférieurs.
Le système endocrinien est un réseau de glandes et de tissus qui sécrètent des hormones régulant divers processus physiologiques. Les principales glandes endocrines incluent l’hypothalamus, l’hypophyse (ou glande pituitaire), la thyroïde, les parathyroïdes, les surrénales, le pancréas, les ovaires chez la femme et les testicules chez l’homme. Situé dans le cerveau, l’hypothalamus joue régule l’activité de l’hypophyse. Celle-ci est divisée en deux parties : l’adénohypophyse (antérieure) et la neurohypophyse (postérieure). Ces glandes contrôlent la libération d’hormones comme la thyroxine, l’insuline, le cortisol, l’œstrogène et la testostérone qui influencent le métabolisme, la croissance, la reproduction, la réponse au stress, et la régulation des niveaux de glucose dans le sang. Les hormones circulent dans le sang et se lient à des récepteurs spécifiques sur les cellules cibles pour moduler leur activité. Ce système est étroitement intégré avec le système nerveux, formant l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien qui coordonne les réponses de l’organisme aux stimuli internes et externes, maintenant ainsi l’homéostasie.
Parmi les contenus exclusifs qui constituent le parcours immersif de l’application d’anatomie AKIVI, les étudiants en médecine et les professionnels de la santé profitent de dissection 3D.
L’anatomie est décrite comme la base fondamentale de l’éducation médicale. Elle est indispensable pour les médecins, les chirurgiens, et tous les professionnels de la santé. En comprenant la structure et les fonctions du corps humain, les professionnels sont capables de poser des diagnostics plus précis et de réaliser des interventions chirurgicales en toute sécurité. Cette connaissance est cruciale non seulement pour le diagnostic et le traitement des maladies, mais également pour comprendre les mécanismes sous-jacents de la santé humaine.
L’anatomie joue également un rôle crucial en tant que langage commun entre les professionnels de la santé. Ce langage anatomique permet une communication claire et précise, facilitant la collaboration interprofessionnelle. Cela est essentiel dans les environnements complexes comme les blocs opératoires ou lors de consultations multidisciplinaires, où une compréhension commune de l’anatomie permet d’assurer une meilleure coordination des soins et donc une amélioration de la sécurité et de la qualité des soins pour les patients.
L’anatomie ne se limite pas à la simple mémorisation de faits, elle est une science intellectuelle et de raisonnement. Elle sert de socle pour l’innovation en médecine, en particulier pour le développement des technologies mini-invasives telles que la chirurgie robotique et la radiologie interventionnelle. Une compréhension fine de l’anatomie permet de repousser les limites des techniques chirurgicales, en aidant à créer de nouvelles procédures basées sur la précision anatomique. Ainsi, la recherche médicale et les innovations techniques sont souvent fondées sur des connaissances anatomiques approfondies.
Dans le domaine de la médecine opératoire, l’anatomie est une compétence cognitive clé. Elle représente bien plus que des compétences techniques ; elle englobe également des compétences cognitives, telles que la connaissance détaillée des structures anatomiques, qui sont vitales pour éviter les erreurs. Il est montré que la majorité des erreurs opératoires sont liées à des lacunes dans la compréhension anatomique, et non à un manque de compétences techniques. La maîtrise de l’anatomie permet de réduire les risques de complications chirurgicales en fournissant aux praticiens une meilleure compréhension des particularités du corps humain.
La sécurité des patients est fortement liée à une bonne connaissance de l’anatomie. Une mauvaise connaissance des structures anatomiques peut entraîner des erreurs graves lors des interventions chirurgicales et radiologiques. Des études mentionnent que près de 50% des erreurs opératoires sont évitables, et beaucoup de ces erreurs sont dues à un manque de familiarité avec les structures anatomiques spécifiques aux patients. En renforçant l’enseignement de l’anatomie dans les formations médicales, il est possible de réduire les erreurs chirurgicales et d’améliorer la qualité globale des soins médicaux.
L’avènement de la simulation chirurgicale a offert une nouvelle place centrale à l’anatomie dans la formation médicale. Les dissections sur cadavres, les simulations virtuelles et autres outils de simulation permettent aux étudiants de s’exercer dans des environnements contrôlés avant de réaliser des interventions sur des patients réels. Ces approches permettent aux futurs chirurgiens de se familiariser avec les variations anatomiques interindividuelles et d’apprendre à adapter leurs techniques en fonction des spécificités anatomiques du patient. L’introduction de la simulation dans la formation chirurgicale est en effet une réponse aux contraintes éthiques et légales, notamment avec la règle « jamais sur le patient la première fois », favorisant ainsi l’apprentissage pratique sans risquer la sécurité des patients.
L’anatomie reste un domaine vivant et en évolution, crucial pour la recherche médicale. Les variations anatomiques individuelles sont étudiées en profondeur pour mieux anticiper les défis chirurgicaux. Ces variations sont importantes car elles influencent directement la manière dont les médecins approchent les procédures médicales et chirurgicales. Par exemple, une meilleure connaissance des plexus nerveux ou des réseaux vasculaires permet d’éviter des complications lors de chirurgies complexes. De plus, ces recherches permettent de mieux comprendre les différences individuelles, ce qui est essentiel pour la médecine personnalisée et pour ajuster les techniques en fonction des besoins spécifiques de chaque patient.
Une compréhension approfondie de l’anatomie stimule non seulement la sécurité des pratiques chirurgicales, mais favorise également l’innovation dans les techniques opératoires. Le développement de nouvelles voies d’abord chirurgicales, de techniques mini-invasives ou encore de procédures robotiques est possible grâce à une connaissance fine de la structure et des relations entre les organes et tissus humains. L’anatomie encourage la créativité chez les praticiens, leur permettant de repousser les limites de la chirurgie et d’améliorer les résultats pour les patients.
AKIVI vous présente ci-dessus son parcours immersif. Depuis septembre 2024, l’application d’anatomie propose aussi l’intégralité de ses contenus en anglais.